IL SUFFIRA D’UN SINGE

Comme l’affiche d’une pièce au théâtre de l’Atelier, disons la première des Peintres ridicules ou de L’Artiste imaginaire ; dans le rôle du primate-Primatice, peut-être un gibbon, un tamarin, un sapajou ou un capucin moine (copiste).

SUR LES MÊMES LANGUEURS D’ONDES

Voici le beau dormant au bois. Dans un décor d’Arcadie bien malheureuse, garni de feuillages desséchés et de rochers rougis, un adolescent s’étale sur une dalle de pierre au bord de l’eau – méandre de premier plan, source déprimante. L’éphèbe torse nu est plaqué au sol. Plane-t-il encore à la surface des ondes ou a-t-il plongé dans ses pensées ?

KYSTE EN MAJESTÉ

La Grande Galerie du Louvre, c’est un peu la frise chronologique de l’art italien. Une frise de quelques centaines de mètres qui démarre avec de petites huiles sur bois aux profils médaillés en prière pour s’achever avec des Apollon protéinés luttant sur des toiles grandes comme un ring baroque. Sur le Portrait d’un vieillard et d’un jeune… Continue reading

Ô VOLEURS

Les Oiseaux de Braque s’échappent d’une aile du Louvre. Ces silhouettes raffinées trouvent sans doute le décor de la pièce trop compliqué. Honnêtement, ça se comprend. Dans l’Antichambre d’Henri II, il règne une ambiance de grenier géant. Le parquet grince comme un genou de rhumateux et les vitrines exposent une argenterie qui peine à étinceler. Au… Continue reading

DIX DE CHUTE

Des slips foudroyés dans le ciel. Ce plafond du Palais des Doges accroché sur un mur du Louvre est un souvenir rapporté par Bonaparte après ses campagnes italiennes. Du haut de l’Olympe, Jupiter foudroie les vices en pleine chute : l’hérésie avec ses récits calomnieux, la luxure formé par un couple enlacé, la corruption retenant ses pièces d’or et la rébellion détachant ses… Continue reading