Une pose proche de la pause, accoudé sur un marbre, décontracté. Il en impose, ne tient pas dans le cadre. À la fois martial et élégant, sa silhouette zigzague comme le David de Donatello.
UNE PEINTURE EN NOIR ET BLANC
J’VOUS AI APPORTÉ DES BUBONS
Mars 1799, l’armée française qui vient de prendre Jaffa subit une épidémie de peste. Bonaparte visite ses soldats buboniques remisés dans une mosquée-hôpital. Le général thaumaturge débarque la main dégantée.
UNE PORTE À CONFUSION
En mars 1814, 700 000 soldats venus de l’Europe entière envahissent la France de Napoléon et s’apprêtent à entrer dans Paris. C’est la fin d’une trajectoire mythique illustrée depuis ses débuts par une propagande bien orchestrée. Et même pour les derniers soupirs, la gloire s’accroche encore au Premier Empire. En illustrant la valeureuse résistance de la… Continue reading
LA LIBERTÉ CONVOQUE LE BLANC ET L’ARRIÈRE BLANC
Fière et gracieuse, elle ressemble à ces femmes de la Haute Société qui promènent les hommes influents du Directoire. Cette posture univoque contraste avec la symbolique plus ambigüe de son vestiaire. Car si son drapé antique lui offre une stature de déesse, son fichu de servante antillaise renvoie à une allure moins olympienne.
FAUT PAS LE PRENDRE POUR UN PONT
Avec les escaliers de Montmartre, le Pont des arts, c’est de la crème de carte postale. Sur son petit plancher de bois dressé au dessus de la Seine, les amoureux défilent tout heureux à l’idée d’accrocher leurs cadenas, preuve d’un amour tout à fait verrouillé lorsque la clé est jetée dans l’eau de rose. Pourtant,… Continue reading
DIX DE CHUTE
Des slips foudroyés dans le ciel. Ce plafond du Palais des Doges accroché sur un mur du Louvre est un souvenir rapporté par Bonaparte après ses campagnes italiennes. Du haut de l’Olympe, Jupiter foudroie les vices en pleine chute : l’hérésie avec ses récits calomnieux, la luxure formé par un couple enlacé, la corruption retenant ses pièces d’or et la rébellion détachant ses… Continue reading