Le Chemin de Fer (1873). – Édouard Manet
Comme un long silence, au bord des voies. Voici deux crinolines complémentaires qui posent en plein air. L’une est plus âgée, bleu foncé, parfaitement indifférente au spectacle de la locomotive. Assise à gauche du cadre, elle nous fait face, toute chapeautée de noir et de fleurs.
Ses cheveux roux sont détachés. Sur ses cuisses : un chiot endormi, un éventail, un livre. Du Zola ? La Bête humaine ? La vapeur qui traverse le tableau indique le sens de lecture. Les pages sont épaisses, s’ouvrent comme la dentelle des manches de la robe. Elle interrompt sa lecture à l’instant.
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