IL SUFFIRA D’UN SINGE

Comme l’affiche d’une pièce au théâtre de l’Atelier, disons la première des Peintres ridicules ou de L’Artiste imaginaire ; dans le rôle du primate-Primatice, peut-être un gibbon, un tamarin, un sapajou ou un capucin moine (copiste).

SUR LES MÊMES LANGUEURS D’ONDES

Voici le beau dormant au bois. Dans un décor d’Arcadie bien malheureuse, garni de feuillages desséchés et de rochers rougis, un adolescent s’étale sur une dalle de pierre au bord de l’eau – méandre de premier plan, source déprimante. L’éphèbe torse nu est plaqué au sol. Plane-t-il encore à la surface des ondes ou a-t-il plongé dans ses pensées ?

L’EMBARRAS DU CHOIX

C’est ce qui s’appelle débarquer à l’improviste. Dans le cadre d’une loggia, un ange traverse le ciel sur son auréole de surfeur et s’apprête à franchir la barre d’un parapet. Le poupon fuse, un lys à la main. Il est vêtu en enfant de chœur : son aube immaculée est doublée d’une mousseline frémissante.

BONHEUR, AU TRAVAIL

En pleine campagne, une ligne de bœufs traîne ses charrues. La cordée se meut péniblement, entre les vert bruns du sol et l’immense bleu du ciel. La vue panoramique permet de suivre la procession, lente, puissante. Prière de ne jamais s’arrêter.