IL SUFFIRA D’UN SINGE

IL SUFFIRA D’UN SINGE

Comme l’affiche d’une pièce au théâtre de l’Atelier, disons la première des Peintres ridicules ou de L’Artiste imaginaire ; dans le rôle du primate-Primatice, peut-être un gibbon, un tamarin, un sapajou ou un capucin moine (copiste). Son visage noir cerné de longs poils blancs fait penser à un masque vénitien. Le comédien nous observe d’un regard attendri, presque bienveillant, et d’une bouche malicieuse.

Son costume singe l’hominidé du XVIIIe siècle : redingote rouge un peu fatiguée, tricorne panaché dont les plumes rappellent sa barbiche. Son ruban noir autour du cou vient boucler sa silhouette élégante. Le peintre est loin du pitre aussi. Sans gesticulation, tout en retenu, il pose calmement avec palette et pinceau. Les pattes inférieures bien en appui sur son chevalet. Monsieur semble reproduire avec attention et délicatesse l’antique face à lui.

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