L’ART, POUR OUVRIR LA PENSÉE

L’ART, POUR OUVRIR LA PENSÉE

J’ai commencé à écrire les chroniques Louvre-Ravioli en 2012. Animé par le désir d’écrire, et de me plonger dans des oeuvres plus ou moins connues.

Mes choix ne sont pas guidés par un critère esthétique, d’un “j’aime” ou d’un “j’aime pas”. Quand je raconte une oeuvre, l’idée est d’aller exciter un potentiel. La capacité d’une oeuvre à (ré)ouvrir une idée, une émotion forte parfois déjà logée dans notre esprit.

Triptyque de l’Annonciation, détail (1490-1500) – Braccesco. Je les adore ces deux-là.

Véronèse, Ghirlandaio, Courbet et compagnie nous racontent des histoires qui nous concernent encore aujourd’hui. Les tensions de leur époque font écho à notre présent. En tentant de mettre à jour leurs réflexions, ne serait-ce qu’en partie, je tente de les rapprocher de nous.

Pourquoi Louvre Ravioli ?

En 2012, la mode était au calembours pour afficher son blog. En bon suiveur, j’ai opté pour “Louvre-Ravioli”, détournement d’un nom de station de métro parisien qui peut se justifier a posteriori. Disons simplement que l’art peut se dévorer comme des pâtes en famille et qu’il est possible de troquer le verbe académique de la “conserve” habituelle par de grands sourires à la sauce tomate.

Il s’agit aussi de s’autoriser quelques interprétations en usant du conditionnel. En octobre 2023, lorsque je présentais mon programme La Toile Percée à l’Hôtel de la Marine aux côtés de Mariette Darrigrand (Sémiologue) et Côme Fabre (Conservateur au Louvre – département des Peintures). Ce dernier a prononcé une phrase qui m’a beaucoup marqué : “L’interprétation démarre quand s’oublient le narcissisme et l’anachronisme“. Disons que ma démarche est assez raccord avec ces mots-là.

Et pour ce qui est de la “conserve”, n’y voyez rien de péjoratif. Au contraire, sans elle : plus rien (je ne m’empêche aucun lieu commun). Lorsque je me penche sur des oeuvres du Louvre, je file souvent à la documentation du musée pour butiner un maximum d’infos.

Pour finir, sachez simplement que j’écris tout ça, tout seul, dans mon coin. Donc si des idées, des questions vous traversent l’esprit à la lecture de mes textes, n’hésitez pas à m’écrire ([email protected]). Echanger sur les oeuvres est une belle manière de prolonger la magie.

François

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